De retour d’un mois sur les marchés. Les aubes bucoliques, l’exercice de bon matin, le décalage avec les pendulaires, la bonne humeur des clients… enfin pas toujours.
Voici donc quelques petites anecdotes choisit rien que pour vous. Des petits moments de pur plaisir!
STORY 1
Client 1: Du poulet cinq parfums avec beaucoup de sauce s’il vous plait.
Nous: Bien sur.
On s’exécute, sans mettre la sauce, car on la rajoute après la pesé.
Client 1: Mettez-moi de la sauce, hein!
Nous: Ne vous inquiétez pas, on la rajoute après.
On rajoute une louche de sauce (le volume standard).
Client 1: Vous pouvez y aller sur la sauce, hein, on adoooore ça!
Ah la la, les flatteries ça marchera toujours. Bref on rajoute une louche, mais c’est le fond du bac et c’est un peu galère pour en trouver.
Client 1: N’hésitez pas à bien racler le fond, hein!
Nous: …
On fait ce qu’on peut.
Client 1: Si jamais, vous n’avez qu’a retourner le bac pour bien tout prendre. Vous voulez que je vous montre. Allez-y, JE-VEUX-TOUTE-LA-SAUCE!
Nous: O_O Bon d’accord, mais faut en laisser pour les autres qu’en même non!?
Client 1: … oui, bon, mais moi j’aime bien votre sauce, alors il m’en faut beaucoup!
Nous: Ecoutez, la sauce il en faut aussi pour les autres, on ne peut pas tout vous donner quand même, non?
Et puis c’est bien gentil de vouloir de la sauce, mais c’est bien parce qu’on ne vous la compte pas que vous en abusez, non?… Bref affaire conclut :s
STORY 2
C’était le début du marché, j’en profite que ce soit calme pour aller me boire une gorgée de jus de fruit à même la bouteille. Celle-ci en main, je m’apprête à l’ouvrir quand un client arrive.
Client 2: Bonjour.
Moi: Bonjour monsieur!
Je bois quand même mes trois gorgées et pose la bouteille à l’arrache.
Moi: Je vous écoute.
Client 2: Deux rouleaux de printemps…
Moi: oui!
Je lui prend les deux rouleaux, lui annonce le prix, et me prépare à mettre le tout dans un sac plastique. Le client en profite pour poser un billet sur la vitrine. Vu la config de la vitrine, quand un client fait ça, pour éviter qu’il ne s’envole dans la bouffe, j’appuis direct dessus. Etant en train de faire le sac plastique, je devais le coincer sous les barquettes de desserts présents sur la vitrines. Mais comme son billet était tout chiffonné, pas moyen. Donc pour faire simple, je l’ai carrément pris en main… mal m’en a pris O_o
Client 2: C’est inacceptable monsieur! En un rien de temps, vous avez fait trois grossières erreurs!
Ha bon?! lesquelles? O_O
Client 2: Vous encaissez avant même de m’avoir donné mon sac, …
Moi: Oui, effectivement, c’est pour éviter qu’il ne s’envole. O_o
Client 2: Ce n’est pas une raison! Maintenant encaissez moi vite et donnez moi mon sac. Vous pouvez être sûr que c’est la dernière fois que je viens chez vous! Je ne vous félicite pas.
Sur ce, il part.
Moi à ma chérie: Bon débarras, on n’a pas besoin de client comme ça!!! >:(
Mais le client n’était pas vraiment parti… oops :D
Client 2: Laissez moi vous dire qu’il y a trois ans, ce n’était pas comme ça!
Il y en a qui se lève vraiment du mauvais pied, mais celui-ci, je crois qu’il a du, en même temps, marcher dans une grosse merde!… :(
STORY 3
Généralement, on laissait une barquette ouverte et rempli de chips aux crevettes, pour faire patienter les clients quand il y a du monde, ou pour les petits qui viennent avec leurs parents.
Ce jour là, après avoir acheté quelques babioles chez nous, un client regarde notre barquette de chips.
Client 3: On peut prendre ça?
Ma chérie: Oui, bien sûr, c’est fait pour! :)
Sur ce, le client embarque la barquette ouverte, direct dans son cabas, … Naturel style!
Nous: O_O -_-!
Petit problème de communication docteur? ~_~
Bref, tout ça pour dire que dans la vente, il y a toujours une petite anecdote à raconter. Mais le marchés, c’est définitivement pas pour nous. Une bonne expérience quand même.
Après ça, on aurait bien mérité un peu de repos. Que nenni, sans arrêt au stand, on est passé de vendeurs sur les marchés à baby-sitters de l’extrême… Mais ça, c’est une autre histoire ;)
lol pas mal le coup de la barquette ! Il y a vraiment des sans-gêne